Fortement marqué par sa déportation lors de la guerre en ex-Yougoslavie, Goran s’est accordé une renaissance à travers ses dessins. Fasciné par la relation entre l’art et la psychologie, ses œuvres, qui partent souvent d’un trait d’humour, sont toujours composées d’une deuxième lecture, plus intime, parfois plus brutale. En créant l’association Art Brut Serbia, Goran veut également lutter contre un certain isolement des artistes dans les Balkans.